Ecoute musicale/Ecoute plastique



Michel Chion reprend cette même notion de bruit et développe sur la valeur d'exception du son. Le principe de composition de la plupart des compositeurs repose-t-il  sur cette dualité entre son/bruit.

Les bruits qui instaurent un contexte bien définit  tel que chez Steve Reich dans City Life les klaxons, les bouches d'égouts ou encore les portes de voiture qui se ferment, n'apparaissent  pas comme des sons calmes au contraire ils viennent dissoudre ou rompre cette notion.
Comment le bruit devient -il son?
Le bruit sorti du contexte, isoler et fixer revient à une nouvelle expérience esthétique.
C'est à dire de l'écoute musicale à l'écoute plastique.
Je viens de relire un passage où Michel Chion explique toute la complexité de l'écoute et ses caractéristiques.  Il explique qu'elle est scientifique musicale et philosophique. 
Ainsi passer de l'une à l'autre permet un échange important d'informations pour l'auditeur.
Lorsque le contexte du bruit n'existe plus, il est possible de l'analyser comme son en lui même en d'en dégager toutes ces caractéristiques, comment il se comporte dans le temps et l'espace?
Il y a aussi la notion de son acousmatique c'est à dire qu'on l'entend sans en connaître la cause. 
Donc ces sons, partout, derrière ou loin de nous, existent dans la nature. Mais le son enregistré résonne de manière complètement différente. Il y a différents effets de la perception acousmatique. Elles sont différentes dans un premier cas: le son transporte en lui une représentation visuelle mentale. Dans un second cas: le son résonne de manière beaucoup 
plus abstraite ou même devenir totalement une énigme.
c.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire