Je viens d'écouter un nouveau morceau où Brain eno jouait c'est Porthsmouth Sinfonia dirigé par Gavin Bryars. C‘était un ensemble d'étudiants dont leur travail de recherche repose sur le principe de jouer d'un instrument qu'ils ne maîtrisent pas.
Ils ont produit de nombreux concerts,
Le rendu ressemble vaguement à l'oeuvre interprétée qu'il ne maîtrise pas mais dont ils ont une idée générale. Les membres ne savent pas maîtriser la hauteur et les rythmes ou y sont vaguement familiarisé.
Ils reprennent des morceaux classiques tel que «Le beau Danube bleu, Le Casse Noisette...
Ces morceaux classiques que nous connaissons nous permet de reconnaitre la non maîtrise et tous les faux de cette interprétation parfois vite cacophonique et dont l'étude repose essentiellement sur cette distance d'accord apporté par les musiciens. Les spectateurs par le souvenir connaissent la vrai mesure et sont ainsi capables de recréer la vrai mélodie dans leur souvenir. Ainsi entre ce qu'ils entendent et ce dont ils se souviennent se crée un degré de distance de comparaison entre le vrai et le faux ou le souvenir et la nouvelle interprétation.
Ils mettent en lumière les erreurs d'interprétations de ces classiques.
Ici l'art de l'interprétation est poussé à son comble alors que chaque musicien fait de son mieux pour le résultat d'une maîtrise totalement imparfaite.
J'ai tout de même l'impression que la notion de dissonance reste assez subjective ou je n'arrive toujours à la définir.
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